20 ans après sa mort, Keith Haring continue à faire l'actualité. Après Nicholas Kirkwood pour des chaussures assez incroyables, Tommy Hilfiger pour des bottes en caoutchouc, Jeremy Scott pour un perfecto reprenant le thème d'une des toiles du maître, ou même Zara et sa collection de t-shirts, c'est au tour du spécialiste du jouet en bois français depuis 100 ans, Vilac, de s'approprier l'héritage du père du street art.

C'est donc dans la plus pure tradition que sont fabriqués ces chaises et chevaux en bascules à l'effigie des bonshommes de Keith Haring. Une démarche intéressante pour un artiste qui n'a cessé de combattre l'élitisme et le snobisme de l'art et de vouloir rendre accessible son art au plus grand nombre, en vendant des produits dérivés (posters, vases...) dans son Pop Art de SoHo à New York, bien avant KAWS ou Murakami. Très vite le marché de l’art a récupéré le phénomène "Pop Art" de Haring, lui qui a toujours cherché à démocratiser l’art se vend comme de bien entendu très cher dans les galeries. Dernièrement, l'une de ses toiles a été adjugée pour 2,5 millions de dollars chez Christies.