mardi 15 février 2011
Mac Miller
12:41 |
Rédigé
Julien
Feel like the kid workin at the mill now
Used to just chill and smoke joints up at Bills house
Now I gotta schedule, things I gotta do
Doin' interviews, see it up on youtube
I say it feels just like a dream
'bout to wake up from a nap
How fucked up was that like
La question des rappeurs blancs est un vieux débat. Car si tout le monde s'accorde à dire que la couleur de peau n'est pas liée au talent, il n'en est pas de même de leur légitimité. On a beau avoir un flow de ouf, des rimes de tueurs, pour certains et notamment pour les muthafuckin' puristes, si tu ne viens pas du hood, que tu n'as pas connu la sère-mi, tu ne seras jamais un vrai (rappeur).
Et pourtant, il y a eu des rappeurs blancs de talent (non pas Vanilla Ice et son Ice Ice Baby), à commencer par les Beastie Boys et leurs cultissimes albums Licensed to Ill et Paul's Boutique, unanimement reconnus par la critique (les magazines Rolling Stones, Vibe et The Source l'ont classé dans les meilleurs albums de ce siècle) et cumulant des ventes de plus de 11 millions d'exemplaires. On peut également citer Everlast, Apathy ou Cage, mais celui qui a mis fin aux préjugés sur la couleur de peau à la fin des années 90, c'est bien sûr Eminem. Avec un mentor nommé Dr. Dre, une rime assassine et un sens de la répartie comme peu de rappeurs ont, Slim Shady a réussi à mettre tout le monde d'accord. Comme certains aiment le dire, "Eminem #1 in Hip-Hop black culture, Tiger Woods #1 golfer in a white sport".
En ce début de décennie, c'est un tout jeune rappeur originaire de Pittsburgh qui remet le débat sur la table. Mac Miller, c'est son blaze, du haut de ses 19 ans et de ses 5 mixtapes, a réussi a crée le buzz autour de lui à coup de vidéos balancées sur le Net. Des vidéos, dont la qualité n'a rien à envier aux rappeurs signés chez une grande major, où Mac Miller nous parle de meufs, de beuh, de skate, de fêtes. Une vraie vie de branleur, ouais. Ca ne vous rappelle rien ? Oreslan et ses soirées ratées en France, mais surtout Asher Roth qui a connu un beau succès l'année dernière avec son premier album Asleep in The Bread Aisle. Dans ce dernier comme dans les mixtapes de Mac Miller, cette même fraîcheur, bien loin des règlements de comptes, des gangs et des trafics de drogue.
Just some muthafuckin' kids, dit-il dans sa chanson Don't Mind If I Do. Bien heureusement, Mac Miller ne se limite pas à cette simple phrase et c'est à l'écoute de ses mixtapes qu'on se rend compte de l'étendue de son talent. Et s'il ne revendique pour l'instant pas grand chose, Mac Miller possède un flow à te décrocher la machoire, qui n'a rien à envier aux MCs de la décennie passée. La preuve avec cette vidéo enregistrée durant l'émission du légendaire DJ Tony Touch, "Toca Tuesdays".
Vous l'aurez compris, la vidéo parle d'elle-même et nous montre tout le potentiel du jeune rappeur. Signé chez Rostrum Records, sa sixième mixtape, Best Day Ever, est prévue pour le 11 mars. Quelque chose me dit que l'on n'a pas fini d'entendre parler de ce mec.
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