Lindsay Lohan est une icône malgré elle, un mythe de notre siècle où l'intimité des stars est épié, jusqu'à l'humiliation. De sa vie traquée en permanence par les paparazzis, on en connaît les moindres détails, son nombre de jour passés en rehab ou en prison et ses déboires financiers.


Triste vie que Lindsay mène, au jour le jour, sans véritable plan professionnel. Et pourtant, du délirant Machete de Robert Rodriguez, dernier film de l'actrice, on ne retient qu'elle, ou presque, illuminant le spectateur de sa blancheur angélique en tenue d'Eve et en tenue de religieuse armée d'un gun. Il ne est de même de ses prestations dans Bobby ou Chapter 27, où elle révèle ses véritables talents d'actrice.

Car oui, malgré son image de petite conne riche et de piètre actrice entretenue par les tabloïds, nous avons trop tendance à oublier ses quelques rôles cinématographiques et ses collaborations toujours réussies. Avec Bert Stern, photographe historique de Marilyn Monroe, qui la shoote sous les traits de l'actrice mythique pour le New York Magazine. Avec l'artiste street-art KAWS qui la sublime en couverture du magazine masculin Complex. Ou avec le peintre Richard Phillips, connu pour ses portraits de stars, mettant en scène Lindsay dans un très court métrage évoquant la sculpturale Bardot des années 60, intitulé "Lindsay Lohan", tout simplement.

C'est à la une du mythique magazine masculin Playboy que Lindsay apparaît ce mois-ci, sous les traits d'une pin-up ultra sexy, évoquant, une nouvelle fois, le shooting d'une certaine Marilyn pour la célèbre revue. Icône de papier glacé, fille tourmentée qui a vécu trop vite, à 25 ans et avec la vie devant elle, Lindsay Lohan est déjà une étoile, brillant pour l'éternité. A elle maintenant de chasser ses démons et de devenir l'actrice respectable que l'on rêve de voir dans nos salles obscures.